Les ados seraient-ils victimes de ciblages de plus en plus invasifs via les réseaux sociaux ?

Par Élisabeth Baton-Hervé.

Tik Tok, Twiter ou Threads, Snapchat, Instagram (et j’en passe !)… ces réseaux sociaux se voient concurrencés par de nouvelles applications toujours plus invasives.

Avec Instagram le jeune choisit l’image qu’il veut publier, partager. Au besoin il la transforme, lui applique des filtres, etc. Mais pour les concepteurs de Be Real, ces initiatives laissées à l’utilisateur diminueraient l’effet d’authenticité et de spontanéité. Qu’à cela ne tienne, Be Real promet d’offrir à l’adolescent l’opportunité de partager avec un groupe d’ami.es des photos avec plus de spontanéité, sans aucune retouche, à n’importe quel moment de la journée, quels que soient les lieux où ils se trouvent. Pour ce faire l’utilisateur reçoit une notification à une heure précise, mais jamais la même et il a deux minutes pour prendre une photo et la partager. Ajoutons à cela que cette photo à également la particularité d’être prise à 360°, caméra avant et caméra arrière.

Toutefois, derrière cette apparente simplicité et sincérité du partage, on ne peut évacuer les risques encore plus grands pour l’utilisateur de livrer des données très personnelles, voire sensibles, le concernant ou relatives à son entourage.

Ten Ten franchit un pas de plus en suggérant au jeune de transformer son smartphone en talkie-walkie version modernisée. Les ami.es ayant téléchargé cette application ont ainsi la possibilité de communiquer en tout lieu et à tout moment, sans avoir besoin de se connecter. Les messages audio ne nécessitent pas que l’appareil soit allumé, ni même d’être décroché pour entrer en contact. Ainsi ce modèle fait fi de toutes les procédures habituelles qui permettent la communication à distance entre les individus.

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