« Le Monde 30.04.2018 ». Le pédopsychiatre Daniel Marcelli constate, avec tous les professionnels de la petite enfance, l’apparition de comportements inquiétants avec une fréquence croissante.
Les écrans peuvent-ils nuire au développement des très jeunes enfants et provoquer divers troubles, en particulier des « symptômes d’allure autistique » ? La polémique enfle et divise les professionnels de la petite enfance. Le Collectif surexpositions écrans (COSE) et l’une de ses fondatrices, Anne-Lise Ducanda, médecin de protection materno-infantile, qui alertent l’opinion publique sur les effets graves d’une surexposition massive et précoce aux écrans, sont sous le feu des critiques.
Dans une tribune (Le Monde du 14 février), un collectif de médecins, psychologues… estime « qu’aucune étude ne peut établir une relation de causalité entre consommation d’écrans et autisme », et qu’il est peu probable que l’addiction aux écrans concerne les moins de 4 ans.
Président de la Société française de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et disciplines associées (Sfpeada), professeur émérite de pédopsychiatrie, Daniel Marcelli s’est engagé aux côtés du Collectif Surexpositions écrans.